LES FAITS :

Le 22 mars 2023, à Paris, nous avons manifesté avec des amis contre la réforme des retraites et le recours abusif du 49.3 par le gouvernement.

Je suis étudiant en sciences politiques et je n’ai jamais eu d’autres volontés que de manifester pacifiquement.

Alors que la marche commençait à 18h30 de manière apaisée (au départ de la station de métro Stalingrad), des tensions sont apparues autour des 20h.

Nous avons décidé de partir avec mes amis. En faisant demi-tour, nous sommes tombés nez à nez sur des policiers lourdement armés qui opéraient une charge sur des manifestants.

J’ai reçu un projectile au niveau de la jambe, que je pense être un éclat de grenade de désencerclement, et je suis tombé au sol. Quelques instants après, un policier m’a pris par le manteau, puis par les cheveux, pour me tirer violemment jusqu’au trottoir en m’insultant.

Mes amis étaient là et ont tout vu.

PROCÉDURE : 

J’ai déposé plainte auprès d’un commissariat mais je n’ai toujours pas eu de retours de leur part.

Je souhaite donc engager une action en justice pour violence par personne dépositaire de l’autorité publique, aussi bien pour obtenir un dédommagement suite aux souffrances endurées que pour faire condamner le policier qui a commis cet acte.

Je manifestais pacifiquement et était en train de quitter le cortège. Je ne suis en rien contre les forces de l’ordre, mais les débordements des policiers doivent être sanctionnés et faire l’objet de poursuites pénales. 

Je vous remercie pour vos soutiens.

Benoît K.